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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 22:08


Déception hier matin en apprenant que je ne faisais pas partie des finalistes du concours d'écriture Pierre Nothomb 2009.  Parce que, écrire une lettre, je trouvais que c'était dans mes cordes. Parce que subsiste toujours quelque part l'espoir d'une gratification. De pouvoir me dire "J'ai (enfin) réussi quelque chose. Quelque chose qui me permette d'être fière de moi. Question de faire pencher la balance un peu de l'autre côté. Un encouragement certain dans la voie de l'écriture. Dans laquelle je me suis lancée à corps et à cris. Mais  seule la persistance des doutes demeure immuable. Un mois que je n'ai plus travaillé sur ce projet de roman. Parce qu'est venu se faufiler ce besoin d'espace, impalpable. Où je me sens bien. Où je vois arriver les mots des autres comme autant de petits cailloux pour que je ne me perde pas en chemin...Où déjà des amitiés se nouent, des connivences. Des liens qui vont bien au-delà du virtuel. Et si, comme je l'écrivais à Samia tout à l'heure, la vie est à mes yeux une suite de métamorphoses, les autres y  prennent souvent une large part, en sont souvent les "ingénieux chimistes".

Des  cadeaux aujourd'hui dans mon courrier électronique, comme les mots de Marie. L'inattendu qui arrive comme un éclat diapré dans votre quotidien. D'autres mots aussi d'un écrivain que j'aime beaucoup et à qui j'ai écrit ce matin déchirant enfin un épais silence de presque trois saisons. Il est le destinataire de ma lettre, celle que j'ai écrite pour le concours. Une façon de lui dire que je ne l'oublie pas même si je sais qu'il n'en doute pas. Cette lettre qui commence par "Sous les feuillages de mes chênes je vous écris", seule consigne imposée, je la lui envoyée aussi ce matin mais il ne l'a pas encore lue. Je lui laisse ce privilège avant de vous la faire découvrir.

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commentaires

Q
Tout dépendra peut-être de ce qu'il te répondra... :)
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P
<br /> Quichottine, la veilleuse de nuit...C'est si dur pour moi de rester devant l'ordinateur une fois que la lumière du jour n'est plus...Tes nuits ne doivent pas être bien longues.<br /> Je sais qu'il sera touché, c'est quelqu'un d'extrêmement sensible. Mais il reste l'inattendu des mots...<br /> <br /> <br />
Q
Voilà... je reviens ici après avoir lu puis laissé quelques mots en remontant vers aujourd'hui.<br /> <br /> Lectures croisées, reprises, pour ne pas me tromper.<br /> <br /> Ne pas être déçue... tu sais, les concours sont difficiles à gagner.<br /> <br /> Repartir, refaire ce chemin qui t'a déjà conduite là. Un peu plus riche de cette expérience.<br /> <br /> Une lettre, c'est tellement subjectif.<br /> Ce qui sera intéressant ensuite, c'est de lire la nouvelle qui a remporté le prix.<br /> <br /> Et moi, je serai heureuse de lire la tienne si tu nous la livres un jour.
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P
<br /> Oui, je sais, dans les concours beaucoup de choses jouent, y compris la chance. Oui je la livrerai, c'est une lettre publique puisque écrite pour un concours. Une partie de moi puisque mon<br /> écriture. J'attends les impressions de son destinataire avant de la glisser "à l'encre de mes mots"...<br /> <br /> <br />
M
Une pointe de nostalgie plâne au travers de tes mots, de ta lettre. Ne sois pas triste, continue d'y croire et un jour tu verras poindre une magnifique lueur. Un espoir renaîtra.<br /> Je fais partie de ces gens qui ne croient pas au hasard : il nous arrive certaines choses pour nous faire comprendre d'autres choses, et donc progresser.<br /> Douces bises pas tristes du tout mais très amicales
Répondre
P
<br /> Merci, Marie, pour cette "magnifique lueur". Moi non plus je ne crois pas au hasard...Et c'est bien pour cette raison que je me pose un tas de questions...<br /> <br /> <br />

Se couler vers un ailleurs

Je ne sais vers quel changement je me coule "
  mais le voyage a bel et bien  commencé.
  
Vers un ailleurs où je pourrais me poser,
poser mon corps chaotique et fatigué,
le poids de mes blessures.

Un ailleurs avec des mots
léchés par les vagues 
à moins que ce ne soit par mes larmes.
Car, à portée de regard, comme une évidence: la mer.
A perte d'horizon. La mer. 
Sa rumeur, ses humeurs.
La mer et l'écriture comme subsistance,
pain de mes jours.

Un ailleurs à l'écoute
de ma petite musique intérieure.
A défaut d'une chambre à soi,
inventer symboliquement un espace
qui m'appartienne,
que je puisse habiter à ma façon.
Construction encore bien fragile et hésitante, 
à grands coups de découragement, 
de tentatives maladroites et d'acharnement,
cet endroit se dessine peu à peu. 
Sous mes yeux. Sous les vôtres s'ils s'y posent. 

Espace impalpable qui se voudrait
alcôve sobre et chaude pour y loger 
un peu (le peu) de ce que je suis. 
Espace impalpable mais vivant
comme un battement d'aile.


      
         
Oui, le voyage a bel et bien commencé.

                                                        
                              
                      21 juillet 2009                          

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