27 août 2009
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Déception hier matin en apprenant que je ne faisais pas partie des finalistes du concours d'écriture Pierre Nothomb 2009. Parce que, écrire une lettre, je trouvais que c'était dans mes cordes. Parce que subsiste toujours quelque part l'espoir d'une gratification. De pouvoir me dire "J'ai (enfin) réussi quelque chose. Quelque chose qui me permette d'être fière de moi. Question de faire pencher la balance un peu de l'autre côté. Un encouragement certain dans la voie de l'écriture. Dans laquelle je me suis lancée à corps et à cris. Mais seule la persistance des doutes demeure immuable. Un mois que je n'ai plus travaillé sur ce projet de roman. Parce qu'est venu se faufiler ce besoin d'espace, impalpable. Où je me sens bien. Où je vois arriver les mots des autres comme autant de petits cailloux pour que je ne me perde pas en chemin...Où déjà des amitiés se nouent, des connivences. Des liens qui vont bien au-delà du virtuel. Et si, comme je l'écrivais à Samia tout à l'heure, la vie est à mes yeux une suite de métamorphoses, les autres y prennent souvent une large part, en sont souvent les "ingénieux chimistes".
Des cadeaux aujourd'hui dans mon courrier électronique, comme les mots de Marie. L'inattendu qui arrive comme un éclat diapré dans votre quotidien. D'autres mots aussi d'un écrivain que j'aime beaucoup et à qui j'ai écrit ce matin déchirant enfin un épais silence de presque trois saisons. Il est le destinataire de ma lettre, celle que j'ai écrite pour le concours. Une façon de lui dire que je ne l'oublie pas même si je sais qu'il n'en doute pas. Cette lettre qui commence par "Sous les feuillages de mes chênes je vous écris", seule consigne imposée, je la lui envoyée aussi ce matin mais il ne l'a pas encore lue. Je lui laisse ce privilège avant de vous la faire découvrir.