11 novembre 2009
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20:54
Je suis née un dix novembre.
Jusqu'il y a peu, quelques années à peine,
c'était un mois où ne soufflait que le vent d'Emile Verhaeren.
Sur la bruyère, longue infiniment
Voici le vent cornant Novembre,
Sur la bruyère infiniment,
Voici le vent,
Qui se déchire et se démembre,
En souffles lourds, battant les bourgs.
Voici le vent,
Le vent sauvage de Novembre.
Le vent rafle le long de l'eau
Les feuilles mortes du bouleau
Le vent sauvage de Novembre...
le vent mord, dans les branches,
Les nids d'oiseaux.
Sur la bruyère, infiniment,
Voici le vent hurlant,
Voici le vent cornant Novembre.
Et un jour, en lisant Les jours fragiles
j'ai su que Rimbaud était mort un dix novembre.
Une bouffée de fierté, de joie s'est emparée de moi.
Fièrté, joie de partager avec Arthur ce lien bien infime,
ce mince interstice où les souffles se mêlent
entre inspiration et expiration.
Je n'ai pas voulu le dire hier. Pas voulu enclancher
des "bon anniversaire" automatiques.
J'ai reçu bien davantage. Je crois bien n'avoir jamais autant reçu...
Des mots-cadeaux alors que vous ne saviez pas...
Premier moment d'enchantement du matin,
un message de Tilk, découvert la veille...
Puis vos commentaires...
La présence toute neuve de Jean qui m'a gâtée...
Ut, autre visiteuse du soir qui m'a fait la surprise d'entrer chez moi...
Tous vos mots rassemblés pour me fêter...
Un bouquet de mots délicats, éclatants...
Comme cette fleur de clématite et cette rose...
Merci à celles qui sont passées dans cette chambre
habillée d'étoffe et de pétales blancs...
A vous, cadeau.
Envie de vous offrir un peu de cette soie de l'enfance
ou du moins de ma jeunesse. Dont je peux feuilleter
quelques bribes dans ce carnet appelé de poésie où
je n'ai malheureusement écrit aucune date.
Où j'avais recopié, collé quelques poèmes.
La poésie est en moi depuis longtemps...
Jusqu'il y a peu, quelques années à peine,
c'était un mois où ne soufflait que le vent d'Emile Verhaeren.
Sur la bruyère, longue infiniment
Voici le vent cornant Novembre,
Sur la bruyère infiniment,
Voici le vent,
Qui se déchire et se démembre,
En souffles lourds, battant les bourgs.
Voici le vent,
Le vent sauvage de Novembre.
Le vent rafle le long de l'eau
Les feuilles mortes du bouleau
Le vent sauvage de Novembre...
le vent mord, dans les branches,
Les nids d'oiseaux.
Sur la bruyère, infiniment,
Voici le vent hurlant,
Voici le vent cornant Novembre.
Et un jour, en lisant Les jours fragiles
j'ai su que Rimbaud était mort un dix novembre.
Une bouffée de fierté, de joie s'est emparée de moi.
Fièrté, joie de partager avec Arthur ce lien bien infime,
ce mince interstice où les souffles se mêlent
entre inspiration et expiration.
Je n'ai pas voulu le dire hier. Pas voulu enclancher
des "bon anniversaire" automatiques.
J'ai reçu bien davantage. Je crois bien n'avoir jamais autant reçu...
Des mots-cadeaux alors que vous ne saviez pas...
Premier moment d'enchantement du matin,
un message de Tilk, découvert la veille...
Puis vos commentaires...
La présence toute neuve de Jean qui m'a gâtée...
Ut, autre visiteuse du soir qui m'a fait la surprise d'entrer chez moi...
Tous vos mots rassemblés pour me fêter...
Un bouquet de mots délicats, éclatants...
Comme cette fleur de clématite et cette rose...
Merci à celles qui sont passées dans cette chambre
habillée d'étoffe et de pétales blancs...
A vous, cadeau.
Envie de vous offrir un peu de cette soie de l'enfance
ou du moins de ma jeunesse. Dont je peux feuilleter
quelques bribes dans ce carnet appelé de poésie où
je n'ai malheureusement écrit aucune date.
Où j'avais recopié, collé quelques poèmes.
La poésie est en moi depuis longtemps...
Un rien me fait tourner la tête.
Vous...Ces passagers silencieux
entre lecture et écriture.
Compagnes et compagnons
d'une autre naissance.
Vous...Ces passagers silencieux
entre lecture et écriture.
Compagnes et compagnons
d'une autre naissance.