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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 20:04

 

 

 

Je viens vous dire bonjour ou bonsoir, selon que vous vous trouviez d'un côté ou l'autre

de la Terre. 

Juste quelques mots parce que je suis tellement touchée par les vôtres.

Je n'en peux plus. Ainsi pourrais-je résumer l'état d'épuisement dans lequel je me trouve.

Ou pour le dire autrement, à la manière de Le Clézio, "Je me promène en grand marasme

et accablement".

A la manière de Colette Nys-Mazure, ce serait "Sous la façade du vêtement, personne".

Il n'y a rien d'autre à ajouter. Pas de ressourcement mais une profonde, insidieuse

déprime qui prend, à ses heures, des allures de désespoir. Avec des larmes. Des marées

de larmes. Au regard du quotidien que je deviens incapable d'assumer.

Au regard d'une vie qui ressemble à un beau gâchis. A tous points de vue. Une vie ratée. 

Cela ferait un beau titre de livre.

Au regard des silences, de tous les silences qui m'entourent, des abandons, des murs que

certains dressent envers et contre tout.

Je me sens usée jusqu'à la corde. L'impression de ressembler à un vieux tissu décati. 

Mis à part mes enfants, je vis dans une immense solitude.

Il n'y a jamais personne pour m'inviter à prendre un verre, à aller au cinéma.

Dans cette obscurité, comme si j'étais au fond d'un puits, vos mots me parviennent

comme des pétales de fleurs parfumés de douceur et de baume pour le coeur.

Vous ne pouvez pas imaginer à quel point j'y suis sensible. 

Merci, un immense merci pour tous les mots déposés. Je répondrai à quelques-uns. 

Merci pour tous les passages, les nombreux passages en silence comme ceux de Lali.

Un merci particulier, la main sur le coeur, pour Jean et Bindou qui sont revenus et pour

toutes celles qui ont déployé quelques mots, à plusieurs reprises. Qui viennent teinter

ma détresse de couleurs vives et chaudes. Je ne vais pas vous nommer toutes, j'écrirai à

plusieurs en particulier. Mais laissez-moi vous dire que je suis infiniment touchée par 

ces marques d'amitié, pratiquement les seules que je possède.

Si je reviens, ce sera pour vous.

Je vous embrasse.

 

 


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21 mars 2010 7 21 /03 /mars /2010 21:49




Je m'éloigne de ce monde-ci pour quelque temps.
Besoin de me retirer en moi-même, de me rapprocher de moi.
 Faire le point. Réfléchir. Reprendre souffle.
Un merci ému à celles et ceux qui sont restés jusqu'ici.
Les cailloux du Petit Poucet sont gravés avec vos noms.
Ces noms-là, comme vos mots, sont en moi, font partie de moi.







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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 16:32


L'année dernière, la Foire du Livre ce ne fut pas moins de quatre allers et retours sur les cinq jours...Cette année, malgré une palette toujours extrêmement riche, ma participation s'est limitée à un seul jour.  Pas l'énergie suffisante...Et pourtant, à chaque fois, j'en reçois là-bas...J'en reviens plus forte, nourrie des rencontres à foison, enthousiasmée, avec de nouveaux auteurs à lire et un cahier rempli de notes...
Cette journée en compagnie de ma cadette fut bien belle. Pourtant, à peine arrivée, j'ai appris qu' Eric Fottorino n'était pas venu...Il était malade. Grosse déception...

J'ai accompagné ma fille aux séances de dédicace, elle a eu la chance de rencontrer cette année plusiers auteurs jeunesse qu'elle a lus il y a quelques années. Elle a aussi fini par trouver en librairie un livre qu'elle cherchait également depuis plusiers années et qu'elle a pu également faire dédicacer. J'ai pris des photos. Aujourd'hui je regrette de ne pas en avoir pris l'année dernière, avec Pierre Bottero. J'ai eu une pensée pour lui qui ne sera plus jamais là.

Ensuite ma fille avait épinglé une rencontre avec
Jean Bofane . Cet auteur figure dans un choix de livres proposé dans le cadre d' un cours de ittérature comparée. Participait également à cette rencontre Françoise Guillitte d'Amnesty International. Autour du thème "Littérature engagée" il était question du Congo.

Deuxième belle rencontre de cette journée, dans le cadre des "Echappées africaines", un duo d'écrivains belgo-haïtien : Jean-Luc Outers et Dany Laferrière. Jean-Luc Outers n'a pas cessé de faire l"éloge du livre de Dany Laferrière, Prix Médicis pour " L'énigme du retour ". Un grand moment d'émotion avec beaucoup de rires...Mais comme dit si bien Dany Laferrière, ce n'est pas parce qu'on rit que c'est forcément drôle...Et il a raison...


Quelques photos...


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Signature de mon livre "J'étais derrière toi" par Nicolas Fargues, découvert à la Foire du Livre il y a trois ans je crois...A part mon prénom et merci, je n'ai pas su dire un mot, ce qui ne m'arrive jamais...Peut-être parce qu'il a un très beau visage, qu'il est jeune et qu'il y avait une autre jeune auteure à côté de lui...



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Une petite relecture tout de même avant de me rendre le livre,
avec un grand sourire...




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J
ean Bofane, Françoise (et pas François...) Guillitte
Rencontre animée par André Zaleski




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Jean-Luc Outers
, écrivain belge





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Dany Laferrière, "invité de coeur" de cette édition 2010.
Grâce à une collaboration avec l'ONG CEC :
Coopération Education Culture.

 

L'écrivain haïtien se trouvait justement à Haïti
lors du tremblement de terre.


" C'est le seul moment où j'ai fait partie du cosmos,
où je faisais corps avec la terre
."


DSCF6735
    


                                                                          
                                                                                              Bruxelles, Tour et Taxis,
                                                                                        samedi 6 mars 2010








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13 mars 2010 6 13 /03 /mars /2010 21:02



D'abord un examen médical qui me faisait très peur.
Ensuite mal au corps. Mal à l'âme. Mal à la vie...
Quelques jours de spleen.
De découragement profond.
De défaite, de fatigue, d'absence à soi-même.

Merci à ceux (surtout celles) qui passent
et laissent une trace dans mon silence...




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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 15:46

                                                                                  Ebauchée dans le cadre de l'atelier
                                                                 " Vers Duras" avec Marie-Andrée Delhamende
                                                                                  retravaillée et envoyée à celui qui fut
                                                                                  ma source d'inspiration.







Une certaine présence


Je suis seule dans la chambre, cette chambre où je ne fais que passer.
Quelques heures à la clarté du jour, une nuit.
D'autres hôtes m'y ont précédé, d'autres me succéderont.
Dehors, dedans, le calme est saisissant. Il ne m'oppresse pas,
au contraire, il m'apaise, me nourrit.
A demi-couchée sur le drap blanc, la tête calée contre l'oreiller,
je me laisse habiter par le silence.
Tu en remplis tout l'espace, mon ange. Je l'ai dit. J'ai osé. T'appeler mon ange.
Tu en es un. Et quand tu ouvres tes ailes, c'est pour déposer ça et là un texte,
un poème, une lettre élégante.
Tes mots sont venus jusqu'à moi, ils ont l'audace de ta jeunesse, ils en ont
la beauté singulière. Tu es au bout du monde et pourtant tu es ici, dans cette
chambre couleur crème où je t'imagine, je t'invente un corps, un visage.
C'est comment un ange ? Je ne sais pas. Je ne sais pas.
A côté de moi, sur le lit, il ya ce Café au lait particulier dont je m'abreuve au
goutte à goutte, mot après mot. A force de le relire, je finirai par en connaître
chaque virgule et même les blancs entre les lignes.
Et quand enfin mes paupières alourdies de sommeil se ferment,
c'est l'arôme de ce Café que je sens encore ; il m'emporte vers demain dans
cette chambre où je suis seule, avec ce silence qui m'enveloppe comme une étreinte.

                                                                 

                                                                                                          Avril 2007
                                                                                                     
                                                        


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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 10:25



Je l'ai découvert chez Gazou. C'est elle qui m'a donné envie d'acheter ce livre.
Avec seulement le titre, on pourrait s'imaginer que c'est une femme qui écrit. Une histoire d'amour. C'en est une. D'un homme à un autre homme. D'un fils à son père. Adoptif.

" Maman paraissait heureuse avec lui. Un soir il est entré dans ma chambre et m'a dit en se raclant la gorge que si je voulais bien il serait mon père et que je pourrais l'appeler papa. J'ai raconté cet instant de magie dans plusieurs de mes livres [...] "

Un père qui s'est donné la mort d'un coup de carabine le 11 mars 2008.

" Mes mains tremblent chaque fois que je veux retrouver ces passages où il vit encore. Je cherche dans mes romans des preuves de vie, les preuves qu'il a vécu, que nous avons vécu ensemble heureux.  J'ai réalisé à ce moment la dimension magique de l'écriture : les personnages ne vieillissent ni ne meurent. "



  " Peut-être tout cela n'a-t-il de sens que pour moi et quelques personnes que j'aime, qui l'aimaient. Cela suffit.
J'ai choisi l'écriture, ce continent d'incontinence , pour retenir ce qui peut l'être avant que le temps n'engloutisse tout ce qu'il fut dans les brumes de ma mémoire. C'est dit, c'est écrit, il était ainsi, de chair et de soleil, d'ombre et d'éclat, et tous ces souvenirs qui affleurent, ces détails sans importance, son accent, son allure, son regard, cette bonhomie, sa dignité, tout cela reste vivace, le fil n'est pas coupé puisque je le retrouve intact par l'énergie des mots qui donne naissance à des images, à des sons propres à le ranimer. Un plat nouveau préparé par ma femme et je l'entends qui insiste : " Goûte ! Mais tu n'as pas goûté ! Goûte je te dis ! " Cela valait pour tout : la polenta, les pois chiches ou le smen du couscous (du beurre rance en sauce), pour les beignets de courgette où l'ail qu'il cuisait au four et dégustait fondant à la petite cuiller."
                                                                                                 
                                                                                

                                                                                   ********************

L'homme qui m'aimait tout bas.
Le titre à lui seul résonne en moi. Peut-être suis-je devenue encore beaucoup plus sensible à l'amour depuis qu'il a disparu de ma vie. Et sans aucun doute possible cette ode à un père ne pouvait que m'interpeller.
Parce que le mot père pour moi est un mot douloureux. En fait je ne sais pas vraiment ce que c'est.  Il est demeuré à mes yeux un étranger. Un jour j'avais tenté de partager ça avec l'homme qui aujourd'hui est hors de ma vie, hors de ma vue -
je n'aime pas dire ex-mari et  même si nous vivions toujours ensemble à l'époque, je ne supporte plus aujourd'hui cette idée du nous, du couple, d'avant. Donc je lui avais dit que pour moi mon père était un étranger mais il ne m'avait pas entendue. Il s'était, au contraire, opposé à ce que je lui affirmais.  J'aurais juste  voulu être écoutée mais c'était impossible. Alors je l'écris. Mon père, cet étranger. Au moins les mots, eux, ne peuvent pas me contredire.  Même toute petite, je n'allais pas sur les genoux de mon père. 
L'homme-blessure qui restera vive, l'homme-incompréhension, l'homme-mystère. Comme sur cette photo où il me tenait dans ses bras. Et où au dos il avait écrit "  Je me trouve ici avec la fille de mon parrain. "
Je me revois avec Maman. Puisant dans la boîte remplie de photos en noir et blanc. Puisant dans les souvenirs. Dans l'enfance. J'étais mariée et peu-être déjà mère, je ne me souviens plus exactement. Mais de ce moment. Où je tentais de retourner les mots dans tous les sens pour essayer de comprendre. Pourquoi mon père me reniait.  Sa gêne 
à dire qu'il avait une fille. Devant ses jeunes collègues militaires et célibataires, lui avait charge de famille. Je pense que c'est cela que Maman  a essayé de m'expliquer. Il pouvait se promener avec une photo dans son portefeuille, la sortir et le montrer en me faisant passer pour quelqu'un d'autre. Le choc, même à l'âge adulte. Cela et tant d'autres choses.
Alors oui, "L'homme qui m'aimait tout bas" s' est imprimé en moi avec tout cet amour inconnu de moi.

Merci à Gazou pour ce livre-là.  Il m'a permis de renouer avec un projet de récit de vie où après deux pages qui peuvent servir de prologue, je sentais que je devais changer le début écrit il y a presque deux ans.  Avec cette lecture j'ai trouvé comment commencer et faire le lien avec le prologue.
Pas seulement pour ce livre-là mais pour son auteur qui m'a donné envie de faire avec lui un autre bout de chemin.


Je me rends compte que j'ai oublié de nommer l'auteur : Eric Fottorino






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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 13:10

                                                                                                     29-aout-2009-166-copie-2.jpg




 
                                                                                                                   

                                     J’écris, parce que j’oublie souvent de dire…                 
                                     J’écris, parce que je ne sais pas parler
                                     J’écris, ébloui, abasourdi de vos rêves, de vos mots
                                     J’écris pour cet instant de l’inversion de la nuit,
                                       dans l’embrasement de la lune,
                                     J’écris dans la caresse de l’instant aquarelle
                                       Pour ces yeux que je peins
                                       Pour toi aussi qui ne me lis jamais.
                                     J’écris pour moi, pour ces matins tremblants
                                       Dans la danse troublante du temps
                                     J’écris pour ne pas t’oublier
                                       Pour n’oublier personne.



                                                        Funambule
                                                
  
29 août 2009 168


                                 




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25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 10:01






Blog 011








                           






                          


                                               La lumière est dans le livre.
                                   Ouvrez le livre tout grand. Laissez-le rayonner,
                                      laissez-le faire. Qui que vous soyez qui voulez
                                          cultiver, vivifier, édifier, attendrir, apaiser,
                                                                               mettez des livres partout.



                                                                                                     Victor Hugo


                        
                            
Blog 014


                           

                            







  Photos : Le petit sauvage
             
Alexandre Jardin





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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 17:28


                                                                                            
                                                         ' 033





                                                         









Croiser votre regard.
Ressentir le trouble de cet impact.
Ce serait à Paris sans aucun doute,
puisque c'est là que vous vivez.
Je serais fortement intimidée. 
Par ma démarche.
Par la beauté de votre visage aux lignes pures.
J'aurais en mémoire ces mots écrits par la journaliste
dans cet article où je vous ai découvert :
"...cet elfe aux cheveux longs et au visage gracile."
Vous auriez pu jouer dans "Le seigneur des anneaux".
C'est ce que je vous dirais, fascinée, subjuguée devant vous, oubliant
presque la raison de ce rendez-vous. Une robe. D'une exquise volupté.
Quelque chose que je n'ai jamais porté. Une robe. Dessinée par vous.
Jouer les grandes dames. Une seule fois. Pousser l'audace jusqu'à
prétexter un rendez-vous amoureux. Unique. Magique. Inventer.
Du rêve. Du vent. Des braises dans les yeux, se prendre au jeu.
Croquis, essayages. Féminité exacerbée dans un jaillissement de tissus.
Souplesse des matières, accord des couleurs. Pour couvrir, anoblir ce corps
désarmé, pudique, antidote des mannequins à la beauté formatée. 
Corps de femme pétri de vie. Portée, donnée. Solitaire. Enveloppé soudain
d'une parure éclatante. Née sous vos doigts. Aérienne, repartir sous des
effluves de luxe.
Après avoir croisé une dernière fois votre regard.
Et ressentir pendant longtemps le trouble de cet impact.




Photo : Julie L.

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21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 08:50


Vous voulez savoir si la nouvelle répond à des critères précis ? Lisez des nouvelles. Nombreuses, différentes. Celles qui sont annoncées comme telles, et des textes que vous imaginez en être. Des anciennes et des contemporaines. De chez nous et d'ailleurs : russes, américaines, japonaises, ...des micro-nouvelles, des longues. Des textes à chute et des tranches de vie.
[...] Ressentez...
Choisissez quelques nouvelles qui vous ont touché. Relisez. Cherchez dans le texte : d'où viennent ces impressions que vous avez éprouvées ? Comment ça marche ? Comparez. Prenez quelques notes. Lisez l'une ou l'autre approche théorique, mais pas trop, comme des balises, et détachez-vous : créez votre regard singulier. [...]
Vous désirez écrire des nouvelles ? Vous avez lu. Ecrivez ! Essayez. Partez d'un grain de sable dans l'engrenage du quotidien, d'une fêlure, d'une surprise, d'une question...et déroulez le fil. Voyez où il vous mène. Laissez reposer et revenez-y. Qu'avez-vous écrit ? Relisez-vous. Comment avez-vous construit ? Acez-vous ancré, incarné, circonstancié votre récit ? Quelle est l'allure de votre texte ? Quelle place avez-vous laissé au lecteur pour qu'il fasse son boulot de lecteur ? Quelle impression crée sa lecture ? Enfin : en êtes-vous satisfait ? Quand à savoir si c'est une nouvelle...[...]


                                                                                                         Réjane Peigny


J'ai donc lu...

Les braves gens ne courent pas les rues
de Flannery O'Connor

Histoires de bouches de Noëlle Châtelet
Et quand je lis en plus sur la quatrième de couverture "Autant de récits inspirés de faits réels,
où la nourriture est prétexte à dévoiler ce qui se cache en chacun de nous, où la nourriture
devient lagage", je peux cous affirmer que ce recueil réserve bien des surprises...
" Comiques, tragiques, tragi-comiques, il y en a pour tous les goûts."
Assurément...Et superbement écrit.
Ce recueil a été primé en 1987.



La dernière nuit
de Marie-Ange Guillaume.
Sur la quatrième de couverture, on peut lire ce ceci :
" Je n'ai pas lu un recueil de textes aussi impeccable depuis celui d'Anna Gavalda.
Ces six tranches de vie procurent la même allégresse. On referme le livre en regrettant qu'il s'arrête."
                                                                                                                    Frédéric Beigbeder, Voici

J 'en viens à me demander ce qu'il a lu comme recueils entre-temps...
Evidemment moi, je ne suis ni écrivain, ni critique littéraire...
Mais tout de même. Je ne trouve pas que ces six tranches de vie procurent
la même allégresse, non, absolument pas. Et je n'ai pas regretté que le livre s'arrête.
Par contre, celui de Noëlle Châtelet...J'aurais poursuivi avec joie et curiosité...

Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part de Anna Gavalda.
C'est ma fille qui me l'a prêté. Là aussi, je suis mitigée. Il y a des histoires qui me touchent plus que d'autres. Une que je n'ai pas aimé. Et puis il n'y à rien à faire, j'ai un faible pour les écritures poétiques.

L'amour est très surestimé de Brigitte Giraud
Une autre très belle surprise que ce petit recueil. Beaucoup d'histoires en tu.
" Onze destins, onze nouvelles racontent la fin de l'amour.
Avec une justesse et une précison douloureuses Brigitte Giraud ausculte le désir moribond,
les compromis honteux, les naufrages intimes et les silences des couples en train de se perdre.
Elle traque les mensonges et le deuil, l'exil intérieur, la vie qui bascule et chacune de ses phrases,
chacun de ses personnages nous tend un miroir."

Très belle découverte grâce à ma libraire. Il faudra que je lui dise...(Petit clin d'oeil à Lali...)


Et bien sûr Sans y toucher de Colette Nys-Mazure. Lu, relu  à maintes reprises avec le même bonheur.



Lectures en cours dans lesquelles je puise :

J'aurais voulu être un type bien de Marc Villard qui aborde la nouvelle à caractère autobiographique.

Le bar des habitudes
de Frantz Bartelt

La dame au petit chien et autres nouvelles
de Anton Tchékhov, toutes centrées sur la femme.

Contes d'espérance
et Tu n'es pas seul de Colette Nys-Mazure

Les contes de la Bécasse
et Contes du jour et de la nuit de Guy de Maupassant.
Autre merveilleuse découverte...Une écriture magnifique...

Et enfin, Neuf histoires et un poème de Raymond Carver, un maître selon Réjane !







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Se couler vers un ailleurs

Je ne sais vers quel changement je me coule "
  mais le voyage a bel et bien  commencé.
  
Vers un ailleurs où je pourrais me poser,
poser mon corps chaotique et fatigué,
le poids de mes blessures.

Un ailleurs avec des mots
léchés par les vagues 
à moins que ce ne soit par mes larmes.
Car, à portée de regard, comme une évidence: la mer.
A perte d'horizon. La mer. 
Sa rumeur, ses humeurs.
La mer et l'écriture comme subsistance,
pain de mes jours.

Un ailleurs à l'écoute
de ma petite musique intérieure.
A défaut d'une chambre à soi,
inventer symboliquement un espace
qui m'appartienne,
que je puisse habiter à ma façon.
Construction encore bien fragile et hésitante, 
à grands coups de découragement, 
de tentatives maladroites et d'acharnement,
cet endroit se dessine peu à peu. 
Sous mes yeux. Sous les vôtres s'ils s'y posent. 

Espace impalpable qui se voudrait
alcôve sobre et chaude pour y loger 
un peu (le peu) de ce que je suis. 
Espace impalpable mais vivant
comme un battement d'aile.


      
         
Oui, le voyage a bel et bien commencé.

                                                        
                              
                      21 juillet 2009                          

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DSCF1085.jpg
          Photo : Julie

100 recherches = un arbre planté.
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