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11 septembre 2009 5 11 /09 /septembre /2009 20:29
Il dit que l'ironie est une façon de survivre.
Mais comment fait-on pour survivre à l'ironie ?
Elle a un bruit métallique de couteaux qu'on aiguise.
Un mot, une phrase,  la façon de les prononcer,
de les lancer dans l'air vous rentrent dans le corps
comme une lame.

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commentaires

S
<br /> à tout j'oppose la dérision;<br /> ça ne veut pas dire que je m'en sors toujours!<br /> je parcours tes pages et ça me touche là plein coeur<br /> <br /> <br />
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P
<br /> Tu formes un bon contraste avec moi...:)<br /> Je suis touchée que tu te promènes au fil des pages. Merci pour ton émotion, Saadou...<br /> <br /> <br />
Q
Comment fait-on ? On essaie de comprendre le pourquoi du comment, et de savoir pourquoi cette ironie nous blesse.<br /> <br /> C'est à ce moment-là que l'on commence à se construire l'armure qui nous protègera.
Répondre
S
L'ironie serait-elle aussi dangereuse pour celui qui la lance que pour celui qui la reçoit ? Effet boomerang ?<br /> <br /> Bon dimanche à vous, faites de beaux rêves, Petit Poucet, au pays où l'innocence comble le creux de l'ironie...
Répondre
P
<br /> J'aime bien votre question même si je n'ai aucune idée de la réponse. Mais à première vue, je ne vois pas d'effet boomerang...<br /> Je ne sais pas non plus si l'innocence comble ce creux-là mais c'est bon de vous lire, de l'espérer.<br /> j'espère que vous avez passé une bonne nuit, vous avez veillé si tard. C'est gentil d'ailleurs de me rendre visite la nuit, quand je dors.<br /> Merci, Savarati.<br /> <br /> <br />

Se couler vers un ailleurs

Je ne sais vers quel changement je me coule "
  mais le voyage a bel et bien  commencé.
  
Vers un ailleurs où je pourrais me poser,
poser mon corps chaotique et fatigué,
le poids de mes blessures.

Un ailleurs avec des mots
léchés par les vagues 
à moins que ce ne soit par mes larmes.
Car, à portée de regard, comme une évidence: la mer.
A perte d'horizon. La mer. 
Sa rumeur, ses humeurs.
La mer et l'écriture comme subsistance,
pain de mes jours.

Un ailleurs à l'écoute
de ma petite musique intérieure.
A défaut d'une chambre à soi,
inventer symboliquement un espace
qui m'appartienne,
que je puisse habiter à ma façon.
Construction encore bien fragile et hésitante, 
à grands coups de découragement, 
de tentatives maladroites et d'acharnement,
cet endroit se dessine peu à peu. 
Sous mes yeux. Sous les vôtres s'ils s'y posent. 

Espace impalpable qui se voudrait
alcôve sobre et chaude pour y loger 
un peu (le peu) de ce que je suis. 
Espace impalpable mais vivant
comme un battement d'aile.


      
         
Oui, le voyage a bel et bien commencé.

                                                        
                              
                      21 juillet 2009                          

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