23 septembre 2009
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20:50
Feuilles tombées des arbres,
craquantes, tavelées,
prêtes à se briser entre les doigts
ou sous le pied.
Traversée d'un chat roux.
Beauté automnale
sur fond d'éclats de verre,
de canettes éparpillées
sur les escaliers de pierre,
traces d'humains peu évolués.
Descente vers le quai,
vers l'Ourthe si chère au poète
Jacques Izoard.
Plein soleil et petit vent qui voyage.
Du blanc qui semble dessiné au pinceau
sur l'étendue bleue du ciel.
Chaleur. Lumière.
Vêtements légers.
Et le coeur. Comment habiller le coeur
de légèreté ?
J'ai laissé les soucis à la maison
mais je sais que je les retrouverai,
intacts, à leur place comme les meubles,
dès la porte à nouveau franchie.
En attendant, reprendre souffle.
Savourer l'instant.
Magique a dit Quichottine.
Alors goûter à la sérénité de marcher
dans le parc, même sur fond de trafic urbain.
Musique rafraîchissante de la fontaine
dans la pièce d'eau où glissent des canards.
Frôler bogues et chataîgnes.
Sur le sol couleur sable,
un chien noir allongé sur le flanc.
Plein soleil.
dans le parc, même sur fond de trafic urbain.
Musique rafraîchissante de la fontaine
dans la pièce d'eau où glissent des canards.
Frôler bogues et chataîgnes.
Sur le sol couleur sable,
un chien noir allongé sur le flanc.
Plein soleil.
Plus loin, déjà sortie du parc,
tendre mon visage au vent,
seule caresse possible,
accessible.
Et quand, les bras lourdement chargés,
je me dirige vers un dernier magasin,
un papillon me dépasse.
Le coeur en fête, le suivre des yeux.
Happer l'instant tout en couleurs :
battements d'ailes noires et liséré
rouge orangé.
tendre mon visage au vent,
seule caresse possible,
accessible.
Et quand, les bras lourdement chargés,
je me dirige vers un dernier magasin,
un papillon me dépasse.
Le coeur en fête, le suivre des yeux.
Happer l'instant tout en couleurs :
battements d'ailes noires et liséré
rouge orangé.
Hier après-midi, la poésie était dans l'air, le majestueux,
l'infiniment petit.
Je l'ai croisée sur le trottoir.
Et emportée avec moi.
l'infiniment petit.
Je l'ai croisée sur le trottoir.
Et emportée avec moi.