Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 14:44


Ce matin, je suis passée en l'un ou l'autre endroit...Notamment sur un blog où j'avais laissé hier quelques mots. Et j'ai eu subitement mal au coeur. De voir que quelqu'un - l'auteur ?- s'était servi de mon pseudo et de l'adresse de mon blog pour le transformer en une sorte de raillerie. Je ne prends pas le parti d'en rire.   Je ne ris qu'avec ceux qui allument des étoiles dans mes yeux...
Ai-je été maladroite, ai-je mal interprété les mots de l'auteur ? Peut-être que je n'ai rien compris.  Désolée mais je n'ai pas la science infuse, il y a des tonnes de choses, des tonnes de phrases, des tonnes de textes qu'y m'échappent. Tant mieux pour ceux  qui comprennent tout et qui ne font jamais d'erreurs.
Je suis lasse de me faire des cas de conscience, de me poser d'autres tonnes de questions. Lourd ! Tellement lourd ! Lasse de vivre avec ma peur de blesser l'autre.  Mais qui se soucie de ne pas me blesser, moi ? J'ai un nom en tête, des mots écrits "J'espère que je ne t'ai pas blessée." Elle ne m'avait pas blessée. Elle est bien trop délicate pour ça. Elle a le souci des autres et je la considère comme une amie.
Alors susceptible, moi ? Oui, très susceptible. Un rien me blesse. Comme un rien me touche, mouille mes yeux, me réjouit le coeur, m'est de l'or !
Toujours ce nom en tête, et d'autres mots écits "Il faut te protéger".
Alors je l'écoute. Parce que j'ai froid au coeur. Parce qu'elle a raison.
Parce que je suis un Petit Poucet rêveur.
Je n'irai plus sur ce blog. Point.




Partager cet article
Repost0

commentaires

P
<br /> Je compatis Petit Poucet. Le blog doit être un plaisir mais il arrive hélas, que l'on soit déçu. Beaucoup d'entre nous avons été atteints d'une façon ou d'une autre. Je l'ai été aussi et j'avais dû<br /> supprimer le blog en question... Ignorer ceux qui nous blessent est la meilleure chose à faire.. facile à dire...<br /> Continue ton chemin. Les cailloux que tu sèmes nous mènent là où tu veux qu'on aille. Et ceux qui t'apprécient le savent.<br /> Bonne journée et passe de Bonnes fêtes de Noël.<br /> <br /> <br />
Répondre
P
<br /> Toi aussi, comme Jean, tu as dû supprimer ton blog...C'est terrible de devoir en arriver là...<br /> J'aime vraiment cette phrase : "Les cailloux que tu sèmes nous mènent là où tu veux qu'on aille." Merci beaucoup pour cette pensée...<br /> C'est vrai il y a, ici, quelques personnes qui m'apprécient...:)<br /> Merci d'être là, Petite Elfe.<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
Q
<br /> Je ne sais où tu es allée ainsi...<br /> <br /> Mais je vois que tu as eu mal et cela me peine.<br /> <br /> J'espère que tu te remettras.<br /> <br /> C'est difficile, parfois, le blog. Mais je suis sûre qu'il peut rester plaisir de partager, et joie de recevoir autant que l'on peut donner.<br /> <br /> Je t'embrasse.<br /> Prends soin de toi.<br /> <br /> <br />
Répondre
P
<br /> Je m'en suis remise, Quichottine...J'ai bien d'autres choses à penser et à faire...D'autres articles à préparer ! Que tu sois peinée me touche...Je n'y arrive pas toujours mais je prends soin de<br /> moi...Merci pour ces mots...Je t'embrasse, moi aussi...<br /> <br /> <br />
M
<br /> Je comprends ton ressenti que je partage. De même je partage ton ressenti vis à vis des fêtes, période que je n'aime pas du tout. En ce moment j'apprends à "laisser filer", même si ce n'est pas<br /> facile. A bientôt de te lire avec plaisir; bises.<br /> <br /> Une réflexion zen que j'utilise en des temps parfois difficiles: il n'y a qu'une seule permanence: le changement de toute chose.<br /> <br /> <br />
Répondre
P
<br /> Merci pour ce partage, Géraldine. Et pour cette réflexion zen, tout à fait vraie...<br /> Une très bonne fin de soirée à toi...<br /> <br /> <br />
S
<br /> ne sois pas trop triste, celà arrive assez souvent de se faire rentrer dedans, c'est le revers de la médaille! mais l'autre coté c'est qu'on rencontre sur les blogs des gens merveilleux; ne pense<br /> qu'à ceux là! et laisse tomber les pisse vinaigre!<br /> je t'embrasse fort ma rêveuse<br /> <br /> <br />
Répondre
P
<br /> C'est bien vrai, Saadou...On rencontre des gens merveilleux !<br /> Ta rêveuse te souhaite une bonne nuit...<br /> <br /> <br />
C
<br /> Petit Poucet surtout reste comme tu es : un Petit Poucet Rêveur et susceptile parce que trop sensible et délicate mais en revanche essaie ( et c'est moi que le plus petit rien déchire...qui ose te<br /> dire ça : oui car c'est plus facile de le conseiller que de l'appliquer pour soi) essaie de ne pas accorder de l'importance à ce qui enfait n'en a guère et continue à nous envoyer des cailloux qui<br /> jalonnent notre route de finesse et d'amitié<br /> je t'embrasse et te console un peu... bien en retard désolée!<br /> <br /> <br />
Répondre
P
<br /> Trop sensible et délicate...Oui, je me reconnais là-dedans...Et c'est vrai, c'est plus facile à conseiller qu'à appliquer soi-même, tu as tout  a fait raison...Ainsi toi aussi le plus petit<br /> rien te déchire...Nous nous ressemblons alors...Merci pour la route de finesse et d'amitié, merci pour tes mots, merci pour ce "surtout reste comme tu es"...Je le resterai, Colette, comment<br /> pourrais-je changer...<br /> Le retard n'est rien...L'important c'est d'être là et tu y es...Merci encore pour tes mots qui me touchent...<br /> <br /> <br />

Se couler vers un ailleurs

Je ne sais vers quel changement je me coule "
  mais le voyage a bel et bien  commencé.
  
Vers un ailleurs où je pourrais me poser,
poser mon corps chaotique et fatigué,
le poids de mes blessures.

Un ailleurs avec des mots
léchés par les vagues 
à moins que ce ne soit par mes larmes.
Car, à portée de regard, comme une évidence: la mer.
A perte d'horizon. La mer. 
Sa rumeur, ses humeurs.
La mer et l'écriture comme subsistance,
pain de mes jours.

Un ailleurs à l'écoute
de ma petite musique intérieure.
A défaut d'une chambre à soi,
inventer symboliquement un espace
qui m'appartienne,
que je puisse habiter à ma façon.
Construction encore bien fragile et hésitante, 
à grands coups de découragement, 
de tentatives maladroites et d'acharnement,
cet endroit se dessine peu à peu. 
Sous mes yeux. Sous les vôtres s'ils s'y posent. 

Espace impalpable qui se voudrait
alcôve sobre et chaude pour y loger 
un peu (le peu) de ce que je suis. 
Espace impalpable mais vivant
comme un battement d'aile.


      
         
Oui, le voyage a bel et bien commencé.

                                                        
                              
                      21 juillet 2009                          

Recherche

Plantez des arbres...

Choisissez ETHICLE et plantez des arbres.

DSCF1085.jpg
          Photo : Julie

100 recherches = un arbre planté.
http://www.ethicle.com

Archives

Je soutiens



                                        Médecins du Monde
                                                                et
                                                              
                                              G
reenpeace