Le 23 juillet 2009, je créais mon espace de toile.
ll s'inscrivait dans une démarche personnelle, vers
un ailleurs mis en mots et que vous pouvez lire ou
relire, ici à droite.
Le temps de rendre cet endroit présentable, de l'apprivoiser,
de voir "comment ça marche", de l'habiller un peu et le 9 août
2009, j'envoyais l'adresse à quelques personnes. Cinq tout au
plus. Et puis j'ai commencé à me balader dans ce gigantesque
monde, chinant comme dans un marché aux puces ou mieux
comme si j'étais dans une librairie !
J'ai découvert des endroits fabuleux. C'est ici que j'ai retrouvé
Lali pour ma plus grande joie. Sans ce lieu, le silence aurait-il
eu le dernier mot ? Nul ne le sait.
La première personne à qui j'ai envoyé le lien c'est Oeil-de-Nuit.
Secrètement j'espérais que ce soit lui qui inscrive la première trace.
Disons que j'aurais trouvé cela symbolique. Mais Oeil-de- Nuit je le
retrouve ailleurs, parfois entre deux silences, depuis quatre ans.
J'étais donc curieuse de voir qui viendrait déposer les premiers mots.
Ce fut Quichottine, découverte la veille sous "l'Ombre du vent". Elle
avait écrit qu'elle reviendrait. Elle est revenue. Elle est toujours là.
Je n'aime pas les statistiques concernant les blogs mais pour le fun,
je dirai juste que le centième commentaire a été écrit par Colette et
que le millième a été écrit...par Colette ! Je trouve cela assez cocasse...
Je ne vais pas faire un discours mais vous dire, vous redire merci d'être
là, avec moi. Merci à celles qui, depuis le début, ne me lâchent pas.
Merci à celles (et à ceux-ils sont rares)qui donnent de la vie à cet
ailleurs,qui livrent des pans de leur propre vie.
Merci du fond de ce coeur si sensible et rempli d'émotion pour ce bout
de chemin commencé ensemble.
C'est parti pour une deuxième année. Et parfois je me dis qu'il faudrait
peut-être envisager cet endroit comme un hall de gare. Là où on n'est
que de passage, entre deux destinations, entre aller et retour. Là où on
s'engouffre dans un va-et-vient, entre départ et arrivée.
Je ne pense pas que les gares soient des lieux propices à des amitiés
mais il arrive que quelqu'un nous accompagne sur le quai ou nous
attende sur un autre quai. Ou plus loin.
"Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part". Ah j'aimerais tant
que quelqu'un m'attende quelque part. Cette phrase d'Anna Gavalda
s'impose toute seule, parce qu'ici aussi, il est question de voyage. Et que
vous en faites partie.
M E R C I...